L’anti Fury Road, premier film en 4d

Un agent de la CIA se fait recruter de manière sportive par une structure plus secrète encore. Sa mission est de savoir d’où vient et par quel moyen l’inversion temporelle .

Encore une fois une idée originale qui offre au cinéma une respiration. A l’heure où les critiques ne se limitent qu’au côté technique de la réalisation en mettant de côté le scénario, ça m’a fait plaisir et du bien.
Donc ici on a un postulat de départ, une enquête, et son dénouement, la recherche du tenet n’étant que le moyen permettant au héros sans nom d’agir pour ce qui lui semble bien.

Bien sûr des défauts. Le début rapide et calme fait place à une seconde partie plus lente mais très active.

Mais surtout enfin on a mis en image un film en 4D c’est à dire impliquant le temps. Car l’incompréhension qu’on peut ressentir vient du fait qu’il faut attendre l’explication qui vient plus loin et ce, sans que ce soit dit ou expliqué verbalement.
Tout est dans le film.
Si vous pensez la réaction ou l’action d’un personnage illogique c’est simplement que lui a une information que le spectateur n’a pas encore puisque qu’il est dans le bon sens de l’entropie.
De même un personnage qui meurt mais ne disparaît pas vient du fait que deux ou plus altérité temporelle de lui même existent dans le même temps.

Les réactions rappellent celles que 2001 suscitaient quand ce n’était pas encore à la mode de l’apprécier.
Un grand film en devenir.