La tour infernale
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Genre : film ludique et horrifiant sur le système financier
The Big Short aligne une brochette impressionnante d’acteurs bankables : Christian Bale, Steve Carell, Ryan Gosling, Brad Pitt… On ne sait plus où donner de la tête devant l’affiche. Alors on se dit que c’est un film à voir…
Et on fait bien ! À la sortie du cinéma, on remercie ces belles gueules et grands acteurs d’avoir signé pour ce scénario et de nous avoir fait entrer dans cette salle obscure. On ressort de The Big Short avec la satisfaction d’avoir passé un bon moment, la fierté d’avoir appris beaucoup et le contentement de ne pas être tombé dans un piège : non ce n’est pas simplement un remake de Ocean’s Eleven comme le vendent les publicités – avec de malins financiers à la place d’habiles escrocs (franchement, c’était plausible), non ce n’est pas un blockbuster déjà vu !
The Big Short dévoile l’histoire (en partie) vraie de (très) rares individus qui ont su voir arriver la catastrophe de 2008 quand le reste du monde refusait de voir qu’une bulle immobilière était sur le point d’exploser. Alors que tout le système financier se complaisait dans sa merveilleuse croissance, par stupidité, ignorance ou égoïsme, ces personnes ont vu dès 2005 que ses fondations étaient bien trop fragiles… La suite vous la connaissez : la crise. Mais on a beau avoir entendu mille fois que c’était un problème de subprimes, on ne comprend toujours pas comment elle est arrivée.
Si vous voulez changer ça, alors courrez ! Vous avez là l’occasion de le faire avec plaisir (et bien peu de gens associent finance, crise et subprime avec ce mot). Adam MacKay allie son travail original d’enchaînement des plans et un bel humour au jeu parfait de ses acteurs pour rendre compréhensible par tous l’origine de cette crise, qui n’a pas uniquement touché ceux qui savent ce qu’est un CDO.
Courrez-y, je vous dis !
P.S. : Par contre, je n’ai jamais dit que vous seriez rassuré(e) sur l’état actuel du système financier…
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Créée
le 12 sept. 2016
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