La tour infernale
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WTF did I just see, c'est la question que beaucoup de monde doit se poser en sortant de ce film. Le sous-titre français Le casse du siècle et les phrases d'accroche sur les pubs faisant référence à Ocean's Eleven sont complètement à côté de ce qu'évoque ce film.
L'histoire est celle de plusieurs personnages sans autre lien entre eux que d'avoir su anticiper la crise des subprimes. Le film nous raconte leurs histoires respectives tout en nous expliquant les tenants et aboutissants de la crise en elle-même. Mais on comprend bien vite que l'intérêt n'est pas là.
Tout d'abord, et c'est la première surprise, on découvre une galerie de personnages particulièrement étonnants et déroutants, et le film met un point d'honneur à ne pas se servir d'eux comme faire-valoir pour parler de finance. C'est même presque l'inverse. Il faut d'ailleurs noter la prestation assez exceptionnelle de Steve Carell qui campe un personnage particulièrement complexe de manière très convaincante.
Vient tout aussi rapidement la seconde surprise : la réalisation et le montage. Si on devait résumer ça rapidement : ils devaient tous être sous l'emprise d'une drogue quelconque quand ils ont fait le truc. Entre les plans sans aucun rapport avec la choucroute, les explications totalement surréalistes qui coupent une séquence, les schémas sortis de nulle part pour expliquer des choses qui n'ont rien à voir avec rien, et les plans qui s'enchaînent parfois jusqu'à la nausée, c'est un peu quitte ou double. Soit on accepte dès le début l'aspect totalement ovni du truc et on en rigole (et il y a matière !), soit on doit être totalement relégué à l'extérieur dès le début.
Mention spéciale aux références et conneries diverses présentes à peu près tout au long du film, que ce soit au travers d'images, de personnages en arrière plan qui font des trucs, et surtout au travers des musiques toujours choisies avec ironie.
Créée
le 11 janv. 2016
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