La tour infernale
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The Big Short où comment expliquer, en 2 heures, comment la crise économique des subprimes s'est produite. Le film nous transporte dans les méandres de la finances au moment où le marché immobilier connait une bulle et donc conduit indéniablement à l'effondrement de l'économie mondiale.
Réalisé par Adam McKay, le long métrage prend la forme d'un faux documentaire inspiré d'une histoire vraie. La réalisation est maîtrisée avec une mise en scène rechercher pour instaurer une certaines ambiance à la fois cynique et narcissique. Alors vous ne trouverez pas de mouvements de caméra impressionnants mais le montage d'images d'archives, les faux raccords volontaires, les personnages qui parlent à la caméra constamment en cassant le 4e mur ou encore les dialogues filmés de façon saccadés et mouvementés donneront un rythme très soutenu à l'oeuvre.
Au niveau du casting, très peu de choses sont à reprocher avec un Christian Bale impeccable, un Ryan Gosling désopilant et un Steve Carell que je découvre dans un tout autre registre et qui lui va très bien. Pour ce qui est de Brad Pitt, on dira que sa position de producteur et d'acteur ultra populaire lui a voulu une place sur l'affiche sinon... bien que son jeu reste correct, il ne marque pas les esprits contrairement à Finn Wittrock et John Magaro (le duo "indépendant") qui sont très convaincants dans leurs rôles de jeunes entrepreneurs saisissant, ce qui semble être, l'opportunité du siècle.
Le point qui risque de vous perdre lors du film c'est la complexité des propos tenus puisque pour nous immerger au cœur de cette fraude à grande échelle, les termes employés sont très complexes. CDO, CBS, Triple A, Double B bref tant de terme économiques qui sont certes expliqué de manière "ludique" dans le film pour ne pas nous perdre complètement mais qui a force de les écouter nous perd un petit peu.
Dans l'ensemble, le film arrive à nous tenir grâce à son casting, ces mis en scènes et ça réalisation sobre mais efficace. The Big Short serait en fait la version sérieuse et propre du Loup de Wall Street mais en nous montrant l'autre côté à savoir ceux qui veulent la peaux aux banquiers peu scrupuleux. Un film que je recommande à tous ceux qui ne sont pas allergiques aux abréviations et termes économiques complexes :)
Créée
le 21 mai 2016
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