William Brent Bell s’est spécialisé dans les films d’horreur et s’est fait connaître en 2005 avec Stay Alive, où la mort franchit la barrière du virtuel pour tuer les joueurs du jeu. En 2012 Devil Inside sur l’exorcisme. Pour The Boy, il s’inspire de maison hantée (que l’on retrouve dans La Dame en noir et The Conjuring), et situe son action en Grande-Bretagne, là où les manoirs inspirent.
J’ai quand même hésité à visionner ce film mais je me suis laissée tenter par ma fille.
Dans ce film, le réalisateur, offre à Lauren Cohan, que l’on connaît pour son rôle de Maggie dans la série The Walking Dead, son premier grand rôle au cinéma.
Même si on pense à une copie du film Annabelle inspiré de The Conjuring, on se retrouve avec un film plus intime et plus noir, en s’appuyant pour cela sur son personnage principal qui suscite la sympathie, l’intrigue est beaucoup plus étoffée et prenante.
Ce château grandiose sert de somptueux décore tout le long du film et on plonge dans un huis clos avec un malaise qui monte en puissance.
Greta, qui ne se laisse pas convaincre par ce que lui demande le couple, essaie de percer le mystère qui entoure cette famille, mais elle-même va se perdre dans ses cauchemars et dans sa peur de cette époux violent qu’elle a fuie, mais qu’elle sent se rapprocher.
La musique joue un rôle important dans l’ambiance du film, elle ponctue avec justesse les rebondissements.
William Brent Bell nous amène jusqu’à un final assez convaincant. Si l’on accepte l’histoire du départ The Boy parvient à nous tenir en haleine, grâce à un scénario très bien ficelé, qui ne laisse rien au hasard.
Si vous vous attendez à un film d’horreur, vous risquez d’être déçus, en effet nous sommes en présence d’un film angoissant certes, mais pas d’horreur.