"Je ne sais pas vous, mais les films d’horreur des années 2000, ont plus de mal à me satisfaire, que ceux sorties lors des décennies précédentes. J’ai besoin d’être complètement terrifié lorsque je découvre un film d’épouvante, et honnêtement, rares sont ceux qui arrivent à me rendre totalement nerveux et angoissé.Mais, « The Descent », sortie en 2005, fait partie de ces quelques exceptions !
C’est un film britannique réalisé et écrit par Neil Marshall, le réalisateur de « Dog Soldiers » et de « Doomsday ». Neil, qui travaille actuellement sur le projet d’un nouveau film "Hellboy" qui sortira en 2019, et dont le héros ne sera plus campé par Ron Perlman, mais incarner par David Harbour, le Shérif Jim Hopper dans la série « Strangers Things ».
Parenthèse faite sur ce nouveau projet, revenons, à notre film…
The Descent, est pour ma part l’un de ces films qui vous transcende de peur, et vous marque à jamais. C’est un film angoissant et sanglant qui arrive à nouer vos tripes pendant plus de 90 minutes. Quand vous êtes saisi à ce point, par la terreur et l’effroi devant un long-métrage, c’est que ce dernier est abouti et qu’il deviendra forcément culte et référent pour vous. En tout cas, moi, c’est mon cas.
Ce film à su trouvé sa place sur mes étagères, il fait parti de ces œuvres que j’aime faire découvrir aux amateurs du genre. Je le range aux côtés de célèbres et grands classiques qui ont su me terrifier, tels que « Massacre à la Tronçonneuse », « The Thing », « L’Exorciste », « Shining » ou encore « Phenomena ». Même si la trame, n’a rien en commun avecles scénarios de ces bijoux du cinéma d’horreur, The Descent, a de quoi vous faire suffoquer, sursauter, et vous rendre complètement nerveux et claustrophobe, et c’est ce qui rend un film d’épouvante efficace et admirable.
Pour moi, The Descent, c’est un film soigné, à l’intrigue efficace et intelligente, non dénuée de sens et de réalisme. Sombre et sanglant, il évolue sur un rythme qui va crescendo aller captiver et pétrifier les spectateurs. La production ayant refusé de prendre des risques à tourner ce film en décors réels, les grottes furent totalement créer dans les studios Pinewood, ce qui permis également de faire quelques économies budgétaires. Neil Marshall, avait complètement gardé secret, le design de ces créatures, les comédiennes n'ont découvert "Les Crawlers" qu'à leur première scène de confrontation.
Elles ont expliqué avoir eu tellement peur, qu'elles sont sortie du plateau en courant et en hurlant plus qu'elle ne le font dans le film. L’origine fantasque de ces créatures est très surprenante, mais totalement authentique et bienvenue, on nous propose enfin des monstres auxquels on pourrait croire.
Ce que j'aime également dans ce film, c'est que le cinéaste n'a eu recourt à aucun effet numérique, les crawlers sont réellement campé par des comédiens, ce qui rend l'ambiance beaucoup plus réaliste. De plus, plusieurs tranches d'âge et divers sexes sont dépeints à travers ces créatures, un souci du détails important, qui permet à la fois d'expliquer une descendance et une longévité de ces monstres, mais également d'ouvrir la porte à d'éventuelles suites du film.
Je suis personnellement un fan de cinéma de survie, un genre que l'on nomme "Survival" et "The Descent" qui est un film d'horreur avant tout, est également un film qui s'inscrit directement dans la lignée d'un des films plus culte de l'histoire du "Survival", je parle du phénoménal "Délivrance" de John Boorman. On y retrouve une nature hostile et toute une multitude de faits qui vont décupler l'envie de vivre et de survivre chez les victimes.
Les héroïnes de cette aventure vous plongent dans les entrailles de l’enfer, sans jamais vous laisser une seconde de répits. Un film à découvrir et à redécouvrir sans attendre !"
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