"The Descent" concrétise, après des années de guignoleries hollywoodiennes à destination des adolescents dévoreurs de pop-corn, le retour d'un cinéma fantastique adulte, capable de traiter la terreur au premier degré tout en sacrifiant le minimum aux mécanismes standardisés du genre. On appréciera particulièrement l'idée de centrer l'action sur un groupe de femmes (les critiques auront amplement cité la représentation terrifiée du sexe féminin lisible derrière ces grottes humides et sanglantes où l'on se perd...!), qui permet à Neil Marshall de livrer une vision bestiale de l'humanité qui ne souffre pas des habituels clichés du cinéma d'action (voir la magnifique et éprouvante dernière scène de combat, dantesque...). On regrettera toutefois certaines scories du cinéma grand public (la musique grandiloquente et omniprésente, quelques effets de surprise grossiers) qui empêchent le fil d'accéder à un statut de véritable film-renouveau du fantastique. [Critique écrite en 2005]
Créée
le 21 août 2014
Critique lue 372 fois
4 j'aime
D'autres avis sur The Descent
La Comté, de nos jours. Six femmes en quête d'aventures pour meubler leur mornes vacances d'expériences nouvelles à raconter, partent sur la route de Hobbitebourg, dans une vallée lointaine, par...
Par
le 30 janv. 2013
76 j'aime
48
-Sam, tu peux nous dire ce que c'est? -Aucune idée, mais ils ont une apparence humaine. -Oh non! Il faut qu'on sorte d'ici avant que ces choses nous tombe dessus. -Sam, dis-nous contre qui...
le 8 mars 2020
54 j'aime
37
Behind, les boyaux, il ne les aime que chauds et sanguinolents, quand il les arrache lentement du ventre de ses victimes, au fond de sa cave sombre et froide où il les torture. Sorti de sa tanière,...
le 30 juil. 2016
27 j'aime
7
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
204 j'aime
150
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
190 j'aime
104
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
184 j'aime
25
