COLLAPSE : le même mais un autre ...

Je sors d'une séance de l'adaptation du roman de DOSTOIEVSKI, dont le premier mot que l'on voit inscrit sur le journal du 2ème voyageur est "Collapse". It's a collapse story ! Une atmosphère brune et sombre, fantastiquement réaliste, un moment où il fait nuit tout le temps. Entre "Barton Fink" et les visions terrifiantes de KAFKA, j'ai plongé dans la détresse du sentiment d'être "enfermé en dehors de soi". Et bien entendu, dans ce cas, quand arrive un autre soi-même, il occupe l'intérieur laissé vide de ce corps. Un film lourd sur un scénario clair, des touches d'humour trop courtes pour permettre une respiration. Si seulement l'amour pouvait rendre de la couleur à ce monde là ? Mais dans un roman russe, l'amour ne permet pas à lui seul une issue heureuse. Outer les propos politico-sociaux du roman, le héros étant un fonctionnaire, qu'on n'écoute pas les quelques fois où il arrive à parler et qui n'existe que par lunette interposée. La questions de l'identité est originalement posée. Chacun est unique, mais le système permet-il de reconnaître cela ? Une métaphore sur ce long travail parfois impossible qu'est la capacité d'être soi.
Bonne séance :)
Agyness-Bowie
8
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le 16 août 2014

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Agyness-Bowie

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