3
Wong Kar, why ?
Je ne saurai me montrer plus éloquent que notre bon vieux @Senscritchaiev pour exprimer à quel point le dernier WKW fut une déception. Il semblerait que la fraicheur du réalisateur de Chungking...
le 25 avr. 2013
70 j'aime
32
Il bâtit sa légende sur son adresse, Ip
Il existe des spectateurs allergiques au ralenti qui sont capables de rejeter un film pour 10 secondes de slow-motion malheureux. Comment pourraient-ils survivre à un film qui ne présente que 10 minutes de vitesse réelle ?
The Grandmaster est conçu exclusivement sur trois types de scènes.
- les combats, stylisés à l'extrême et au ralenti
- les dialogues, alanguis et chloroformés comme au ralenti
- les plans esthétiques à base de macros ou longues focales, au ralenti.
C'est totalement wrong, car why ? L'impression de suivre une version adulte et filtrée d'un épisode de Yu-Gi-oh!, à base de "j'ai la plus grand grosse et je vais te le prouver" d'où émerge ça et là une fulgurance, comme ce "je te combats, tu me combats, quel ennui !"
(et puis les 10 dernières minutes qui baignent dans une pale copie de "il était une fois en Amérique" de Morricone ça ne prend pas)
Ip ? Ip ?! Ip ! Hooouu, ! Rat !
The Grandmaster est conçu exclusivement sur trois types de scènes.
- les combats, stylisés à l'extrême et au ralenti
- les dialogues, alanguis et chloroformés comme au ralenti
- les plans esthétiques à base de macros ou longues focales, au ralenti.
C'est totalement wrong, car why ? L'impression de suivre une version adulte et filtrée d'un épisode de Yu-Gi-oh!, à base de "j'ai la plus grand grosse et je vais te le prouver" d'où émerge ça et là une fulgurance, comme ce "je te combats, tu me combats, quel ennui !"
(et puis les 10 dernières minutes qui baignent dans une pale copie de "il était une fois en Amérique" de Morricone ça ne prend pas)
Ip ? Ip ?! Ip ! Hooouu, ! Rat !
3
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Rarement somnifère n'avait eu un si joli emballage, C'est le jour de l'an, obligé d'être content, C'est mon dernier mot, Jean-Pierre, Les films, c'est comme les clopes. C'est mieux sans filtre. et Le cinéma asiatique m'emmerdait un peu, mais je me suis soigné.
Créée
le 5 sept. 2013
Modifiée
le 6 sept. 2013
Critique lue 1.2K fois
47 j'aime
28 commentaires
D'autres avis sur The Grandmaster
5
Critique de The Grandmaster par drélium
Bon d'accord, c'est mauvais. Mais rappelons tout de même que "Les Cendres du temps" en 94 était aussi chiant pour beaucoup de monde alors qu'il était aussi martial et romantique et que même en 90,...
Par
le 28 avr. 2013
53 j'aime
31
3
Il bâtit sa légende sur son adresse, Ip
Il existe des spectateurs allergiques au ralenti qui sont capables de rejeter un film pour 10 secondes de slow-motion malheureux. Comment pourraient-ils survivre à un film qui ne présente que 10...
Par
le 5 sept. 2013
47 j'aime
28
Du même critique
8
Quentin, talent finaud
Tarantino est un cinéphile énigmatique. Considéré pour son amour du cinéma bis (ou de genre), le garçon se révèle être, au détours d'interviews dignes de ce nom, un véritable boulimique de tous les...
Par
le 17 janv. 2013
343 j'aime
51
9
Classe de neige
Il n'est finalement pas étonnant que Tarantino ait demandé aux salles qui souhaitent diffuser son dernier film en avant-première des conditions que ses détracteurs pourraient considérer comme...
Par
le 31 déc. 2015
314 j'aime
43
4
Tes désirs sont désordres
Christopher navigue un peu seul, loin au-dessus d’une marée basse qui, en se retirant, laisse la grise grève exposer les carcasses de vieux crabes comme Michael Bay ou les étoiles de mers mortes de...
Par
le 12 nov. 2014
296 j'aime
141
