Tout en contraste avec le second opus. Si le premier ressemblait à un film d'horreur basique, le second se démarque par l'ambiance noire et glauque accentuée par le mutisme du personnage principal alors que cette troisième bobine n'est que couleurs et hurlements.
Évidemment, on se demande si c'est volontaire qu'on retrouve tous ces acteurs qu'on connaît (je ne parle pas des deux protagonistes, mais bien des autres) ou s'ils manquent vraiment de thunes pour manger. Je me demande même comment l'actrice qui interprète l'assistante du directeur M. Boss a pu accepter de jouer un tel personnage. La pauvre n'est jamais épargnée.
Mais si elle est enfermée dans la caricature de la bonnasse à la fois esclave sexuelle plus ou moins consentante et victime (dans tous les sens du terme), les hommes passent tous, sans exception, pour des gros tarés de la pire espèce. On aurait presque de la sympathie pour M. Butler, le comptable de M. Boss (acteur qui interprétait le personnage central dans The Human Centipede II), qui manifeste parfois sa désapprobation par rapport aux actions de son patron.
Je ne sais pas trop à quoi sert ce film, si ce n'est de répondre à ses deux précédents opus. A l'histoire du cinéma, je pense qu'il n'a d'utilité que son existence. Tu sais, du genre "c'est bon, on a le quota caca/viol/torture/violence/horreur/animaux, on peut faire un film sur autre chose".
// je mettrai en forme plus tard