Une histoire de ressentiments, de privilèges et de déchéance. L'aristocratie anglaise est à son apogée quand le Dr Faraday découvre pour la première fois La demeure. Lui l'enfant du peuple y pénétre pour être subjugué par la grandeur, les moulures, le luxe. C'est aussi la colère, violente qui d'un coup l'enflamme...
Nous suivons donc un Faraday adulte, médecin, partenaire des grands. Il revient dans ses terres natales et une nouvelle fois il entre dans ce manoir devenu masure. Ce n'est plus de la jalousie mais de la pitié qu'on a pour ses trois derniers habitants.
Le film s'attarde sur les relations entre Faraday et Caroline (une aristocrate en botte de jardin et pull jacquard). On suit deux personnages qui cherchent quelque chose en l'autre. De l'amour ? Ou plutôt des intérêts plus sombres ?
Le film s'éternise. Il pose les bases pendant les trois quart du film.
Ok il y a des choses étranges dans cette maison, oui elle est peut être hantée mais ça n'arrive pas à relancer le film. La vie est lente dans la campagne et le film s'y accorde.
Une fin sous forme de chute (;)) qui n'a rien de surprenante.
Au final c'est l'histoire d'humains avec leurs parts sombres. Une part qu'ils ignorent parfois, incapable d'y faire face.
Quelques bonnes trouvailles, des symboliques intéressantes et facilement accessibles pour certaines. Des acteurs plutôt bons et en même temps bloqué dans Un rôle, un mouvement.
Un trop peu dans le rythme, la musique, les décors et la place laissée au acteurs. C'est presque trop même. Pour un trop sur le thème de la déchéance : physique (blessures, dos voûté), maison en ruine, stupidité dans les choix...