Poison Girl
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Parce que lorsque je l'ai vu pour la première fois, j'avais passé un bon tiers du film à attendre l'emballement après un début prometteur, parce que tout simplement j'ai envie d'aimer des œuvres créatives dans un paysage cinématographique devenu si triste, atrophié, j'ai revu the Neon Demon.
Et chose incroyable l'écoeurement ressenti après le premier visionnage s'est fortement dissipé pour se muer en indifférence totale. Car à bien y regarder, il n'y a rien à retenir de ce film qu'un grand vide, ou plutôt, une succession de plans dans lesquels Refn croit exposer tout son talent. Mais quel talent? Est-ce que filmer 2h00 durant des actrices dans un jeu de miroirs, enchainer les scènes stroboscopique entrecoupées de plans posturaux dignes de pub télé pour parfums suffit à donner une beauté formelle à une oeuvre ou un quelconque génie à son réalisateur ?
Et puis, la fin... Mon dieu quelle fin !!! La scène de l'œil est d'un tel ridicule qu'elle n'a rien à envier aux plus gros nanars de l'histoire du cinéma.
Pour rester tout à fait objectif, j'ai en revanche beaucoup aimé la seconde séance photo de Jesse, lorsque le fond blanc prend progressivement tout le cadre au point d'happer les personnages. L'effet est bluffant, mais cela dure 20 secondes au grand maximum!
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le 5 déc. 2017
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