Quand le banal rencontre le malade

Si vous n'aimez pas les films au rythme lent, mieux vaut passer votre chemin, pour les autres... Il y a de ces films lents qui le sont à dessein, et c'est bien le cas ici.
Un adolescent banal et sa mère banale déménage dans une Amérique profondément ennuyante. Il loge temporairement dans une grande maison ouverte aux visites pour de prochains acquéreurs. Mais, comme les a avertit dès le départ une femme banale d'une épicerie banale, "The quiet out here can get real loud", surtout si tous les visiteurs ne sont pas partis... ("le silence d'ici peut devenir très bruyant", très mal traduit dans le VOSTFR Netflix).
Dans The Open House, on change la perspective du thriller, on ne suit ni l'enquête, ni le psychopathe, mais les potentiels futurs victimes qui sont au mauvais endroit au mauvais moment. Vous êtes-vous déjà imaginé ce que ça ferait si vous étiez la proie ? Dans votre petite vie sans sens et sans artifice ? Bienvenue.

PS : tout doux sur la musique d'ambiance tout de même... mais il fallait bien quelque chose pour ne pas s'endormir et rater la subtile fin ! Car oui, contrairement aux critiques qui en sont fait, la fin donne son sens à la banalité du scénario.

SPOIL ALERTE : Pour les intéressés des tueurs en série, chercher du sens à l'acte n'a pas de sens, il n'y en a pas, vous êtes juste foutus. C'était vraiment risqué mais super cool de l'avoir mis en évidence !