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Après le violon, voici le violoncelle du diable

Issues de la même école de violoncelle, Charlotte rencontre Lizzie en Asie où leur mentor recrute une nouvelle pour l'académie. Si Lizzie y vit encore, Charlotte a, elle, du arrêter sa carrière car sa mère était mourante et qu'elle s'est occupée d'elle. Lizzie et Charlotte vont se lier, mais leur rencontre était-elle le fruit du hasard.


Un film interessant à voir, il ne faut pas s'arrêter à ses premières minutes qui le mettent très peu en valeur. L'effet mauvais téléfilm passe après la rencontre.


Une pièce de théâtre, en quatre temps. La rencontre, le voyage, la maison, la fin du trajet, telle une mesure à quatre temps. Des retours en arrière, des coupes et des montages.


Coté esthétique, c'est un film qui fonctionne bien que les plans des personnages peuvent donner un sentiment manquant de naturel. Les quatre temps sont clairement définis par des changements d'ambiance. Les quatre temps change de lieu, devenant de plus en plus étroits.


L'immensité de la ville et l'euphorie de la rencontre ; le voyage et l'inquiétude (le bus, le manque de communication, être seules dans l'incompréhension), la maison (où la perfection devient omniprésente) et enfin cette pièce qui garde ses secrets.


Le jeu des acteurs est plutôt nanardesque mais, c'est le coté horrifique qui joue en cela, ainsi que l'écriture théâtrale de cette composition filmique. Il est à noter que la plupart des personnages ne sont que des PNJ fait pour augmenter l'horreur, l'incompréhension ou les émotions des personnages principaux.


Je trouve dommage de ne pas exploiter davantage le potentiel d'acteur de Steven Weber qui manque cruellement de scènes même si l'explication se veut être la surprise des révélations. Cela amoindri considérablement son personnage.


L'histoire en elle-même est à la fois abracadabrante et criante de réalisme. A nouveau, très proche du théâtre ou de la scène. Ce qui donne au quelques moments d'hémoglobines une teinte très particulière.


La fin est appréciable si on cherche juste cette soif de vengeance ; elle l'est moins, si comme moi, vous auriez aimé une fin moins invraisemblable. Les deux images, de début et de la fin, où les deux femmes jouent ensemble demeurent superbes.


La musique de Paul Haslinger est également appréciable.

ElodieEievui
7
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le 21 juil. 2019

Critique lue 569 fois

1 j'aime

Elodie Eievui

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