Voilà, quelques années après un opus très décevant, la franchise revient à nouveau pour le bonheur des plus grands fans (trentenaires pour la plupart comme moi) de la pellicule de 1987.
Sans spoiler quoi que ce soit, ce film est un naufrage complet de la license. Casting boiteux (on traque un yautja pas Pablo escobar). Ce gars a moustache est censé prendre la suite du mythique Dutch Schaeffer ? Mais on se fout de qui? Il n'y avait qu'à remettre Adrian Brody tant qu'on y est.
Bref, Shane Black (ce bon Hawkins tellement useless dans predator 1) se chie dessus lamentablement et livre une production tellement formatée qu'elle détruit tout l'univers qui avait été construit jusque là. Des blagues à deux francs, des créatures inutiles, des Predators sans aucun mystère, un scénario creux, voilà the The Predator: une belle merde annoncée depuis deux ans qui était déjà promise à un échec cuisant au vu des péripéties qui ont marqué la phase de production.
Le film de 1987 n'avait pas d'objectif commercial et livre une expérience, certes nanardesque, mais tellement épique et poignante.
Allez Shane, sans rancune, rentre à la maison on oublie ça.