J'avais même oublié qu'il y a une quinzaine de jours, j'ai subit les 2h36 de médiocrité infligées par Iñárritu et son pote Dicarpaccio.
J'avais tout oublié, tant iñarriendutout dans cette pellicule de presque trois heures.
Ma souffrance fut longue, et bien plus véritable que celle mimée par Leo dans sa course à l'oscar.
spoil : L’œuvre zoologique d'Alejandro se poursuit donc, après l'homme-oiseau, voici l'homme-ours. Mordu par un ours, le héros rescapé entame une lente et pénible métamorphose en ours-garou.
Perdu dans les montagnes, dans la peau d'un trappeur/hipster humaniste et tolérant, aux prises avec la sauvagerie de l'homme et de la nature, Léo ne suscite rien, ne représente rien et ne va nulle part.
C'est en fait un énième film sur la violence et il n'y a que ça à l'écran. Bon faut dire que combattre un ours à mains nues, même en images de synthèses, ça laisse des cicatrices.
Et puis c'est pas grave, un scénario prétexté, si y'a un acteur connu, ça peut quand même faire des oscars.
6 commentaires