Comme toujours, les vingt premières minutes s'attardent à présenter les personnages. Ils ne s'attendent pas à ce qui va arriver. Pour eux, ce sera une journée comme les autres. Certains sont drôles, attachants, d'autres moins. Ce sont des gens comme n'importe qui, menant une vie ordinaire et que la fatalité va frapper.
Quand l'accident arrive dans cette tour, il n'y aura quasiment plus aucun repos et pour eux et pour le spectateur jusqu'à la fin. Impossible de ne pas penser à ce qu'ont dû subir les victimes du onze septembre pris au piège dans les tours du World Trade Center.
Entrent en scène, les pompiers, les vraies stars du film qui, comme souvent, vont payer un lourd tribut. Eux et leur famille. Par opposition, à la classe aisée apparaissant comme égoïste, cynique, dépourvue d'empathie. Une critique sociale en vogue dans les films d'action asiatiques comme Dernier train pour Busan et d'autres.
Suspens rondement mené, effets spéciaux dignes d'un film américain catastrophe des années 90 (c'est un compliment), sens du devoir et du sacrifice des secours, The Tower, en terme d'efficacité, rivalise sans peine avec les productions US.