Après le mémorable Cyborg, revoici Jean-Claude Van Damme dans un nouveau film de science-fiction beaucoup moins ringard. Réalisé par l'habitué du genre Peter Hyams (Outland, 2010 : L'année du premier contact...), le long-métrage baptisé efficacement Timecop s'avère être un très bon film de S-F avec ce qu'il faut d'action et d'effets spéciaux pour passer un bon moment en compagnie de notre bon vieux JCVD. Ce dernier incarne ici le rôle d'un flic du temps qui tente d'empêcher un cruel sénateur de s'approprier toutes les richesses des États-Unis en voyageant dans le passé.
Le pitch, tiré du comics éponyme de Mike Richardson, est donc intéressant, ces voyages dans le temps étant truffés de jolies trouvailles aussi bien visuelles que scénaristiques comme lorsqu'un bandit armés de mitraillettes futuristes attaque un chargement de Confédérés du XIXe siècle ou encore lorsque notre héros intercepte un golden boy s'étant infiltré dans le Wall Street des années 30. Teinté d'excellents effets visuels (parfois époustouflants pour l'époque), Timecop se regarde agréablement, Van Damme étant encore bien en forme, abusant de ses poses mémorables et donnant des coups de pieds à tout va contre une bande de méchants comme d'habitude patibulaires.
Dommage en revanche pour une grosse partie des dialogues stupides et certaines séquences grosses comme des maisons (la scène d'introduction notamment). Quoiqu'il en soit, Timecop reste un bon spectacle des 90s dans la même lignée que Demolition Man, bourré de scènes d'action s'entrechoquant à travers une histoire bien construite et servie par la crème des acteurs bis (Bruce McGill, Ron Silver, Jason Schombing...). Le dernier gros succès de Jean-Claude Van Damme avant la descente aux enfers et un carton au box-office 1994.