Elle créa sont épopée. Pour son deuxième long métrage seulement, Julia Ducournau rayonne dans un **Titane mécanique. Si la première phase du film, environ une trentaine de minutes, se consacrer à l’évolution d’une femme de manière physique et comme mutique, une arrivée vient se percuter sur la physionomie du film. Alors que le spectateur avançait de corps à corps de manière brutale, meurtre après meurtre, le film va changer de logique pour devenir davantage psychologique.
Ici vous pouvez spoiler !
Père meurtri depuis le départ de son fils, le personnage de Lindon subit ce qu’on appelle une phénomène de compensation. Il voit ainsi troublé le personnage féminin, qui
après avoir changé de sexe
et la prend pour sa fille. Une relation délétère s’installe graduellement, filmée et en grande couleurs avec une photographie signée Ruben Impens, avec qui elle avait déjà travaillé dans **Grave. Ce film ne passe pas sur nous comme passent d’autres films. Beaucoup passent et peu demeurent - ce film est déjà dans l’histoire pour cette magnifique palme d’or 2021.