Un peu simpliste comme postulat, un peu populiste aussi l'idée que tout le monde est corrompu. Le film se base sur la conception du tous pourris et que la morale la vraie est devenue le cynisme et la malhonnêteté proclamée. Sur cette base là, Fernandel se fonde particulièrement bien. Comme le sujet caresse dans le sens du poil on peut facilement trouver la fin jubilatoire et la transformation du benêt, du schpountz à principe en fieffé gredin comme une juste récompense et surtout comme une belle leçon d'arroseur arrosé pour celui qui l'a berné. Mais bon... de là à trouver le film bon... non... un peu plus qu'acceptable... oui, la performance de Fernandel vaut ce plus.