Et pour quelques joujoux de plus

Le premier souvenir que j'ai de ce film, c'est bien évidement la K7 officielle que mes parents m'avaient achetée, celle ci même que j'ai du revoir je ne sais combien de fois, et pourtant il était temps que je me remette à jours car mes souvenirs semblaient plutôt lointains.

C'est après une incursion visant à nous faire découvrir les petites bébêtes que nous avons sous nos pieds, que Pixar décide de nous replonger dans l'univers d'Andy et de ses jouets inoubliables. Beaucoup disent que c'est extrêmement rare de voir des suites, notamment les numéros 2, surpasser les films originaux, pourtant j'ai un beau tas d'exemples dont Toy Story 2 fait parti.
Passé une intro plus qu'efficace et appréciable faisant sans aucun doute référence au culte Star Wars, John Lasseter, ce coup ci aidé à la réalisation par Ash Brannon et Lee Unkrich, rien que ça, va nous faire suivre la destinée plutôt effrayante de Woody. Je remarque une chose... du moins je la constate une fois encore, le danger dans leurs films vient toujours des humains
Alors que le premier film se concentrait pas mal sur le nouveau jouet, à savoir Buzz, ici c'est bien plus sur le sheriff que va pointer l'histoire. Ainsi de nouveaux personnages, bons et mauvais font leur apparitions, comme Jessie, le délirant Pile-poil, ou encore le vieux Papy Pépite, et même le terrifiant Zurg, sans oublier Madame Patate bien sur ! Le personnage du court métrage Geri's Game est lui aussi présent.

Encore plus palpitant que le premier, encore plus ambitieux, encore plus drôle, encore plus touchant et surtout encore plus fou, cette suite est un pur régal, une merveille à l'animation sublime, à la musique rythmée et à la réalisation fabuleuse. L'histoire plus recherchée également apporte énormément, entre tension, joie, et références délirantes. Y'en a tellement qu'il est impossible de tout remarquer, ce qui pousse à revoir plusieurs fois les films du studio en même temps, ce qui est un plaisir.

En bref, c'est un retour triomphant pour Woody et Buzz qui ne cessent de se mettre dans les pires situations, mais bon n'est-ce pas le triste lot de tous les héros du studio ? Triste pour eux, car pour moi et pour de nombreux autres c'est un bonheur immense.

Pixar, nous vous devons reconnaissance éternelle.