Je n'ai rien contre Michael Bay, j'ai plus de mal avec Schumacher ou Emmerich pour ma part. Je ne connais rien aux Transformers. La série a été diffusée à une époque où je courais les jupons et non plus les dessins animés pour enfants. Bref, c'est l'esprit totalement dégagé d'aucun a priori négatif que j'ai vu ce film.

Et j'ai passsé une première heure ma foi sans problème. Beaucoup d'explosions c'est vrai. Mais pas de quoi révolutionner ou boursoufler le genre. D'autres avant l'ont fait et d'autres le feront encore plus tard. Des effets spéciaux réussis, sauf pour quelques séquences où il est bien difficile de comprendre notamment dans les combats et dans les mouvements des robots.

J'ai été surpris, agréablement surpris, par le naturel qui se dégage du gamin... qui m'a l'air d'être un peu plus âgé qu'il ne voudrait s'en donner le genre. Superficiellement "agréablement" surpris par la plastique des deux beautés du sexe faible. Je ne pourrais aller jusqu'à parler de bon jeu pour Megan Fox, la pauvre, qui n'a d'autres cordes à son arc que celles qui font vibrer mes mâles hormones (arc que je banderais volontiers). Son pauvre jeu n'est finalement qu'à l'image de cette production : modeste.

Malgré la superbe que le fourmillement de moyens techniques voudrait nous mettre devant les yeux si près que l'on serait aveuglé, il n'en demeure pas moins que le film n'a que peu d'ambitions. Faire du fric, en conditionnant toute l'entreprise sur les émotions primales. Et il y parvient bien le bougre!
Pas de scénario épais. Juste une ligne de conduite, frêle, digne d'une série B, voire Z. Mais peu importe. L'essentiel est dans le clinquant.

La photo pleine de filtres en tout genre associée tout d'abord à un savant remue ménage de cadres et mouvements de caméras rapides et coordonnés par ordinateur, mais associée également à une bande musicale somme toute classique mais punchie comme il faut, toute cette armada tape à l'oeil et l'oreille fait la job. Le boulot (faire passer la pacotille pour de l'éclat) est fait. Bay remplit valeureusement son contrat.
On ne peut alors qu'être déçu par le fait qu'un zeste de plus d'ambition aurait pu qui sait, donner un fond à cette forme pétaradante et dynamique. Dommage. Mais ce n'est pas grave non plus. Pas la peine d'en faire une maladie.

Et puis il reste quelques moments de ridicules consommés qui font bien rire et qui resteront de grandes scènes de grotesque, dans les poses, les attitudes et les répliques. Un futur nanar, incontestablement et qui vaut son pesant de caca...huètes.
Alligator
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le 1 janv. 2013

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