Transformers : The Last Knight

Après quatre volets (2007, 2009, 2011 et 2014) à la qualité variable mais à la rentabilité indiscutable, il fallait forcément voir arriver un nouveau volet : Bien sûr, on reprend la même recette et on recommence, en ignorant les critiques, trop dangereux de changer quelque chose, ça sera rentable comme ça de toute façon ! Parlons-en des défauts : Pourquoi les robots se comportent toujours comme des lascars, avec leurs répliques lourds qui ne font plus rire personne ? Pourquoi Optimus Prime imite Groot en ne répétant quasiment qu’une seule phrase, « Je suis Optimus Prime ! » ? Ils étaient classes uniquement dans le premier film et sont devenus des parodies d’eux-mêmes par la suite. Et le scénario ? Il cherche encore une fois à implanter les Transformers dans l’histoire du monde, dévoilant leurs présences à des moments clés, mais une nouvelle fois, c’est brouillon, on a l’impression d’être juste trimballé de bataille en bataille. Il manque de transition, de lien, on dirait qu’il n’avait pas assez des 2h30 du film pour mettre tous ses combats et de la fluidité dans les scènes. Malgré tout ça, il faut quand même reconnaitre que Michael Bay sait ce qu’il fait : Les scènes de combat sont épiques, visuellement c’est bluffant, renversant même ! Difficile du coup de juger ce film, il est dans la lignée du précédent, qui était mieux que le deuxième et troisième. Il offre un divertissement popcorn très appréciable, aux qualités visuelles et sonores indéniables, mais sans aucune profondeur et manquant de cohérence d’ensemble. Bref, rien de neuf dans la saga, et peu d’espoir de changement pour la suite en 2019 !