Transformers : La foire du trône

Là on a atteint un délire comme jamais rarement atteint. Les premiers étaient encore sympathique (sauf le deuxième qui est une catastrophe) et l'humour volontairement lourdingue de Shia Laboeuf contribué à un certain plaisir. D'ailleurs ici l'humour n'a jamais était aussi lourd ou alors se voit plus que dans les précédents. Depuis le 4 on est complètement dans un autre délire. Michael Bay ne se fixe plus aucune limite et nous perd complètement dans son trip sous cocke.
Je sais pas par où commencer, déjà c'est inregardable à la limite du gerbant, y a un changement de plan toutes les 2 secondes. En plus de ça, sans raison particulière le format de l'image change aussi dans chaque scène et la caméra bouge tout le temps mais même quand il y a une simple scène de dialogue. Ayez le coeur bien accroché et l'estomac à jeun, la réalisation de Michael Bay part très loin dans celui-ci et c'est de pire en pire.
Le film comme tous les Transformers à une durée de 2h30, et comme dans tous les autres épisodes tu sens le temps passer mais alors très lentement. Faut vraiment lutter pour aller jusqu'au bout, y a des scènes d'action, des explosions sans arrêt et, ça part dans tout les sens sans vraiment comprendre pourquoi, c'est interminable. On parle 5 min et après ça explose de partout et c'est comme ça pendant tout le film. T'a même pas le temps de voir ce qui se passe ou t'attacher au personnage. Dans les 15 premières minutes, on t'a présenté pleins de personnages, deux époques différentes, trois scènes d'actions, t'a des plans différents toutes les 2 secondes, le cerveau humain n'est pas prêt à assimiler autant de choses à la fois. Je saurai même pas expliquer l'histoire, j'ai rien compris et c'est pas sauver par le casting et les dialogues qui sont d'une catastrophe. Pour spoiler un peu, le film commence au temps des chevaliers avec Merlin (complètement torché à l'alcool) et Excalibur, c'est plutôt original, avec une bataille qui peut facilement concurrencer Peter Jackson mais tout ça dure à peine 2 minutes et t'apprend un peu plus tard dans le film que la bimbo de service c'est la descendante du Merlin poivrot. Tout va bien.
Oui comme toujours dans un Michael Bay, y a la poupée de service qui se ressemble de film en film et qui laisse supposer l'image de la femme que doit avoir Michael Bay. A croire que le film Pain and Gain c'était du premier degré. Laura Haddock j'ai rien contre elle mais voir ça au cinéma en 2017 c'est affligeant et les dialogues entre elle et Mark Wahlberg sont sans commentaire.
Sans oublier le Sidekick de service joué par un acteur à oublier direct et qui est lourd mais lourd c'est insupportable. Quand à Anthony Hopkins et John Turturro, ils sont clairement là pour l'argent y a pas d'autres explications. Mark Wahlberg remporte encore le prix du jeux de sourcil et mouvement de bouche. A un moment on a un clin d'oeil à Shia Laboeuf je sais pas si c'est censé être drôle mais en tout cas c'est pas très fin.
C'est un enchainement de scènes et de délire visuel, le pire c'est qu'il faut essayer de suivre parcequ'il y a trois intrigues à l'histoire, les personnages se rejoignent et dialoguent entre eux sans que tu comprenne vraiment pour quel raison. Les robots je vous met au défi de différencier qui est qui et leurs noms. Tout est en roue libre complet c'est la foire du trône, tu sort du film épuisé et vidé, t'a mal au crâne. Faut se calmer Michael Bay ! Le mec à pété les plombs.
A déconseiller si vous êtes enceinte ou sensible.