Michael Bay est sans doute un bon soldat ; il devait déjà arrêter les Transformers après le troisième, mais comme on lui a permis de faire Pain and Gain, il a dit oui pour un quatrième volet.
Pour la raison de faire The last knight, je pense que c'est juste par rapport à deux libertés qu'il a pu avoir dans le cadre de la franchise. D'une part, l'introduction, qui montre que les Transformers étaient déjà là au Moyen Age, on a des scènes de combats médiévales, avec Lancelot, Merlin, et les Chevaliers de la table ronde. Et ensuite, plus tard, on apprend aussi que les Autobots, les gentils robots, ont aidés les humains à vaincre le Nazisme, ce qui nous vaut une scène de guerre période Seconde Guerre Mondiale.
Ce qui justifie certainement, aux yeux de Bay, l'existence de ce cinquième (!) épisode, qui a aussi peu de qualités, et les mêmes défauts que précédemment, avec de la tôle qui se cogne, Optimus Prime qui devient temporairement méchant une fois de retour sur Cybertron, une fille de 12 ans qui est insupportable avec des mots d'adulte où on sent le scénariste derrière tout ça, Anthony Hopkins qui est lui aussi d'une nullité, et qui montre que le système de retraite ne marche pas à Hollywood. Cette fois, Stanley Tucci n'est pas là, et il laisse sa place au copain John Turturro, qui ne fait que passer d'ailleurs.... et c'est bien tout.
Mais il y a quelque chose de fascinant chez Bay à montrer la destruction de façon presque pornographique, avec les explosions qui sont détaillées comme jamais, mais c'est bien là la seule chose qui attire l'oeil durant les plus de 2h30 d'ennui de la projection.
D'ailleurs, je suis surpris que cette fois, il y a beaucoup moins d'enjeux chinois dans cette suite.
Mais bon, je me demande pourquoi je râle, car la série est vouée à devenir un gigantesque univers cinématographique, à l'instar de Marvel pour Disney, avec des suites déjà prévues, des spin-off...du bonheur !