C'est toujours pareil: quand un film des pays de l'est échoue ici, on peut être sûr d'y trouver des scènes musicales où tout le monde il est heureux, surtout le pauvre. Ce film n'échappe pas à la règle. En fait, on comprend très vite à quel genre de film on a affaire; dès le générique, les filés de paysages sont entrecoupés de brefs portraits de rom ou de tsiganes... des gueules dites 'authentiques'. Et oui, bienvenus les amis, ceci est un film 'social' d'auteur.

Après 20 minutes, le film part en roue libre, il n'ya plus vraiment d'histoire, on enchaîne les séquences. on a alors droit à quelques clichés de films d'artiste. Par exemple, on voit à l'image une jeune femme crier, tandis qu'au sont, c'est le silence. Il y a également peu d esubtilité dans la misère des gens, ça en devient vite pénible...comme s'il suffisait d emontrer des pauvres pour que ça fasse bien et social à la fois. On a aussi droit à une scène de cul assez étrange. Le mec engueule la nana, ils se disputent, puis, decette rage, ils décident de baiser sec(scène interrompue par l'arrivée d'un ours). En soi pas de problème sauf que... tout s epasse en une séquence en plan poitrine, les mains du mec se trouvent dans le champ, il n'y a donc AUCUN moment où il prend le temps de sortir son sexe... vous me direz oui et alors? je dis 'ben je toruve ça marrant mio quu'n gars arrive à sortir sa bite comme ça POUF , puis à relever la robe et baisser la culotte de sa nana... justement je regardais le film de tenacious D iher où l'on parlait du 'power of the cock''.

Bref je me suis bien ennuyé devant ce film ne présentant rien de bien original (une nana enceinte recherche le père, celui ci s'avère etre une ordure, elle décide alors d'entamer un voyage initiatique chez les roms, donc danses, bonne bouffe pas chere et rencontres atypiques en perspective). Ce n'est pas parcequ'on se cache derrière l'excuse du film d'auteur social, qu'on peut faire tout et n'importe quoi. Même les frères dardenne suivent un minimum de règles cinématographiques et insuffle de l'originalité dans leur oeuvre.

Fatpooper
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le 27 août 2011

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