L'humiliation quotidienne d'un père (Niels Arestrup, une fois de plus saisissant dans un rôle implacable) qui méprise son fils, la violence de la filiation reniée, la question des liens du sang et de ceux du cœur quand vient le problème de la succession, la révolte impossible mais nécessaire, la tentation du parricide ; tels sont les thèmes de Tu seras mon fils, un drame tendu et captivant sur fond de culture de grands vins qui m'a parlé de très près et où je me suis plus d'une fois reconnu dans le personnage parfaitement tenu par Lorànt Deutsch.