Quand un court métrage écrit pour l’anthologie ABC’s of death devient un long métrage, ça donne Turbo Kid, un film franchement réjouissant !
Le monde est dans un état déplorable. Des cadavres traînent aux 4 coins, et des pluies acides recouvrent la planète. Aprés une éniéme guerre nucléaire, il ne se relèvera surement pas. C’est ça le futur. C’est ça, l’an 1997…
C’est donc sur une introduction nous révélant qu’on se trouve dans ce futur là (l’année n’est pas un hasard, mais plutôt une référence au merveilleux New York 1997), qu’on découvre cette univers à la Mad Max, sans les voitures, mais avec des BMX. Dans ce monde, Le Kid se prend pour une espéce de super-Héro nommé Turbo. Et avec son costume coloré qui détonne sacrément, il va tenter de sauver le frére d’un type rencontré sur son chemin, avec l’aide de celui-ci. La savoureux décalage entre le personnage du Kid et un monde ultra violent à base de découpage de têtes et de giclées de sang en tout genre, donne une bonne partie de la saveur de ce film post apo ultra référencé, et comme souvent, un rien nostalgique.
Et il faut dire que, quand le résultat est aussi jouissif qu’avec ce film, on aurait tort de s’en plaindre ! Ici, les tripes sont arrachés autant que les machoires, et les robots humanoïdes transpercent les méchants avec des licornes en bois ! Alors si on trouvera rien d’exceptionnel dans la mise en scéne, on peut souligner une photo qui colle à l’ambiance du film, mais aussi l’appel à un Michael Ironside toujours aussi charismatique. Alors non, il n’y a rien de nouveau sous le soleil mais quel plaisir !