Two Lovers
7.1
Two Lovers

Film de James Gray (2008)

J'avais pris le parti, pour une fois, d'écouter mon meilleur ami. "Vois ce film, il est incroyable...". Soit. Le casting m'attirait moyennement, la peur que Gwyneth Paltrow bouffe l'écran, ce genre de préjugés.
Puis les premières scènes, magnifiques, le ton donné à l'image qui court pendant tout le film, on navigue entre noir et bleus, qui sont ici les couleurs de l'âme (les matinées sur les toits new yorkais sont elles si bleues?)
Phoenix est magnifique en malade d'amour, toujours à la limite, les cachets ne sont jamais loin, la rupture encore moins.
Car vous ne voyez pas l'histoire d'amour se faire, mais vous la voyez comme il la vit, en bleu, en noir et blanc (c'est un photographe), fantasmée en diable (la musique de Mancini)... jusqu'au rappel de la réalité, cette fin déchirante de résignation.
Une histoire d'amour classique fantasmée par des dépressifs, des ordinaires, voilà ce qui rend ce film magnifique.
Helio
8
Écrit par

Créée

le 29 oct. 2010

Critique lue 271 fois

Helio

Écrit par

Critique lue 271 fois

D'autres avis sur Two Lovers

Two Lovers
Aurea
8

La Brune et La Blonde

Comment choisir entre l'amour raisonnable gage de sécurité et de stabilité affective, et la passion irrésistible, maladive, celle qui vous prend au coeur et aux tripes ?! C'est pourtant à ce choix...

le 23 août 2011

122 j'aime

52

Two Lovers
SanFelice
8

Bipolaire

Leonard est atteint de la maladie de Tay-Sachs. Il ne prend pas régulièrement son traitement, ce qui entraîne un comportement maniaco-depressif. Il est un peu puéril, très réservé, et suicidaire. Il...

le 10 janv. 2013

107 j'aime

18

Two Lovers
Dalecooper
10

Mon film préféré de James Gray (je kiffe grave les autres, donc là c'est vraiment de la bombe)!!

Dans d'autres mains, ce scénario n'aurait donné lieu qu'à une comédie romantique niaise et plate de plus, Ici, il n'en est rien. Grâce à un réalisateur exigeant, James Gray, qui arrive à la fois à se...

le 21 janv. 2011

42 j'aime

1

Du même critique

La Femme de l'aviateur
Helio
8

Critique de La Femme de l'aviateur par Helio

Rohmer, cinéaste cérébral, littéraire? Hum. Un quiproquo comme au théâtre, une enquête comme chez Hitchcock, un benêt et une lycéenne intelligente (manipulatrice?), autant d'ingrédients pour un film...

le 29 oct. 2010

1 j'aime

Mange, prie, aime
Helio
1

Critique de Mange, prie, aime par Helio

à l'image des lèvres mal refaites de Julia R., ce film transpire le faux et le mal fait. Une opération longue, douloureuse. On en a traîné devant les tribunaux pour moins que ça.

le 24 févr. 2011