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Predator meets Species for metaphysics
Des films comme ça il n'en sort que trop rarement. Leur rareté permet peut-être justement de les savourer à leur juste valeur, avec délicatesse plutôt que gloutonnerie, avec retenue plutôt que voracité, car à la manière du génial Holy Motors, le film de J. Glazer est une pépite mais une pépite qui peut rebuter.
Beaucoup trouveront l'emballage boursouflé/arty, le propos abscons et le rythme assoupissant, ils font fausse route, il s'agit de dépasser cela. Car Under the Skin est un merveilleux film métaphysique, à la fois fascinant et oppressant, novateur mais pas pédant, aux grilles de lectures protéiformes traitant autant de la destruction de l'icône que de la primarité, d'une poésie ésotérique que de la nature humaine. En plus de ça Scarlett tente le nu et le travail sur l'image et les sons est époustouflant (ces cimes tordues par le vent enveloppant le corps de l'héroïne), une véritable orfèvre par sa capacité à rester campée dans votre petite tête looonngggtemppps !
Beaucoup trouveront l'emballage boursouflé/arty, le propos abscons et le rythme assoupissant, ils font fausse route, il s'agit de dépasser cela. Car Under the Skin est un merveilleux film métaphysique, à la fois fascinant et oppressant, novateur mais pas pédant, aux grilles de lectures protéiformes traitant autant de la destruction de l'icône que de la primarité, d'une poésie ésotérique que de la nature humaine. En plus de ça Scarlett tente le nu et le travail sur l'image et les sons est époustouflant (ces cimes tordues par le vent enveloppant le corps de l'héroïne), une véritable orfèvre par sa capacité à rester campée dans votre petite tête looonngggtemppps !
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le 29 janv. 2015
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