J'aime toujours retrouver costumes et voitures des années 50 aux États-Unis. Tout était éminemment graphique, alors. Pas de fringues informes, de corps avachis, ni de cheveux en bataille... il suffit d'un arrêt sur n'importe quelle image pour avoir un croquis à faire. Les costumes croisés de James Mason ! Les tailleurs gris et accessoirisés de Judy Garland ! Bref. Passé cet attrait vestimentaire, il restait l'histoire. Genre variation hollywoodienne des Feux de la Rampe. Un mélo marqué par la fatalité, les grands sentiments, le conformisme social et la rapacité des studios. Intéressant en soi, donc. Même si je n'ai pas à proprement parler passé un grand moment de cinéma, comme ça avait été le cas avec Le masque arraché, bonne surprise de ma monomanie des 50's. Ici, il faut se frapper des numéros musicaux longuets et la grosse voix de Judy Garland, qui me laisse de marbre quand elle ne m'exaspère pas. Mais bon, l'un dans l'autre, je ne suis pas mécontente de savoir désormais ce que ce titre classique renferme...