Si cette petite comédie sentimentale, sur un scénario intègre de Dalton Trumbo, et joliment filmée dans les rues romaines (la nouvelle vague viendra bientôt), fait indiscutablement partie des grands "classiques" de l'histoire du 7ème Art, ce n'est pas grâce au savoir-faire (indéniable, encore que moins visible dans le registre comique) de William Wyler, mais de par la révélation, le pur éblouissement de la découverte - pour la première fois ou presque à l'écran - de la beauté et du talent d'Audrey Hepburn. Première star moderne, elle sera aussi la dernière icône hollywoodienne, et il est impossible de la quitter des yeux une seconde. [Critique écrite en 2004]