Valérian et la Cité des mille planètes- par Luc Besson (sortie le 26 juillet 2017)
Valérian et la Cité des milles planètes suit donc Valérian et Laureline dans une aventure où ils accomplissent différentes missions que leur confie le Pouvoir Central. Une enquête les emmène sur la station orbitale "Alpha" qui abrite 17 millions d'individus venant des quatre coins de l'univers. Près de 8000 espèces différentes y échangent leurs connaissances et leurs savoirs, leurs technologies et leurs pouvoirs. Le pire endroit où mener une affaire ...
Habituellement, les films de l'envergure de Valérian sont les œuvres que je traite le plus rapidement pour mes avis. Cependant, un des problèmes du film a fait que je me suis endormie plusieurs dizaines de minutes au milieu du film. J'ai donc dû effectuer un second visionnage pour pouvoir faire une présentation complète.
Le fait que je me sois assoupis me permet de diviser le film en deux parties : avant et après cette "pause". La première correspond à ce qu'il se passe avant que nos deux héros arrivent sur la station alpha. Pour celle-là, il n'y a vraiment rien à redire. Nous découvrons un univers très bien travaillé, l'introduction du film permettant de nous faire comprendre l'immensité de ce dernier. Luc Besson a vraiment fait un travail de monstre pour le développement du monde dans lequel le scénario se déroule. J'ai tout particulièrement aimé l'idée du marché, elle est très originale et innovante.
Malheureusement, la deuxième partie du film n'exploite pas du tout la création de Besson. En effet, au lieu de continuer dans les idées innovantes, le scénario se contente seulement de suivre les aventures de notre couple d’agents. Sauf que nous avons affaire à des éléments qui n’ont pas vraiment de rapport avec l’enquête principale, mais plus en mode Valérian se perd donc Laureline va le chercher et inversement. Le rythme perd en vitesse par rapport à ce qu’il se passait sur la planète Kyrian. De plus, lorsque l’on voit sur l’affiche qu’ils sont soit disant « agents spatio-temporels » c’est encore plus frustrant. En effet, cette feature aurait pu être exploité au sein de l’histoire des Pearls afin de nous proposer quelque chose d’original que nous ne voyons pas souvent. La résolution est donc sans grande surprise et assez décevante.
En dehors de ça, cette partie à quand même des petits points positifs, c’est toujours beau et nous avons le droit à des personnages secondaires intéressants comme celui d’Alain Chabat, les pigeons ou encore Rihanna. Le premier a un look original bien travaillé, nous avons du mal à le reconnaitre et il a en plus de ça une superbe interprétation. Les pigeons sont très drôle et finissent par être attachants, nous sommes donc déçu, à l’image de Chabat, de ne les voir que très peu puisqu’ils font partie des éléments très bons du film. En ce qui concerne Rihanna, il s’agit d’une bonne surprise car elle ne joue pas si mal et a le droit à un personnage plutôt intéressant. Malheureusement, la façon dont on la quitte n’est pas vraiment raccord avec le reste du personnage.
Au final, Valérian et la Cité des mille planètes est très beau mais n’exploite pas assez ce potentiel pour seulement se concentrer sur cette « histoire d’amour » qui nous donne une sensation de teen movie. Le rythme ralentissant après les trois premiers quarts d’heure, nous avons le droit à ce moment-là à quelque chose de beaucoup plus classique. Si le film avait était sur le même ton et rythme que le début, nous aurions pu avoir le droit à un des plus grands films de science-fiction de ces dernières années, mais ce n’est pas le cas….