Voilà pour moi l'exemple parfait du film fait pour lui même et qui n'a pas besoin de spectateurs.
Alors, Depardieu et Huppert, oui, bon.
Depardieu ne force pas trop le trait, en personnage au bout du rouleau de la vie. Picolant, fumant, respirant fort, disant qu'il fait chaud d'une petite voix qu'il avait déjà expérimentée dans Astérix et peu dissert.
Huppert dont le profil ne lui est vraiment pas favorable. Un texte assez vide et autant d'émotions qu'un lézard dans la vallée de la mort. Quelques crises d'hystérie bien vaines.
Sans rentrer dans le détail de l'action ( !??!) pour ne pas casser le plaisir des éventuels spectateurs, l'intrigue est un peu mince et semble être une forme d'introspection sur le temps qui passe et les vies qui se déroulent tant bien que mal et une parenté incomplète.
La pincée de fantastique représente l'apothéose narratif du film ne suffit pas à lui impulser suffisamment d'énergie pour nous permettre de surmonter la chaleur torride. On finit par s'en douter puisqu'il s'agit là de la majorité des interventions parlées de Depardieu.
Je préférais largement ces deux là dans 'Les Valseuses'...
Seule bonne surprise, l'envie de visiter la Death Valley.
On peut s'en passer.