"Vers l'autre rive" est un film contemplatif avec tout ce que cela comporte comme qualités et comme défauts. Des plans magnifiques et emplis de poésie (Cf la superbe scène des fleurs découpées sur le mur de la chambre) et des silences lourds de sens (Cf celle de la jeune fille au piano) mais aussi des longueurs, des longueurs, des longueurs et des longueurs... A ma prochaine insomnie je me materai un film japonais, ça sera plus efficace que Chasse et Pêche... J'ai baillé à m'en décrocher la mâchoire. D'un peu plus et je me serai endormie. Plus sopo, tu fais pas !
Cela aurait été regrettable toutefois car l'histoire en elle-même est très belle. Mizuki, veuve depuis 3 ans, n'arrive pas à faire son deuil. Un soir, alors qu'elle prépare des mochis (ah oui je t'ai pas dis, mais j'adore la nourriture asiatique...), Yusuke fait son apparition dans la cuisine et lui propose de le suivre dans un étrange voyage... Sillonnant le Japon, ils vont se rendre auprès de personnes que Yusuke a fréquenté durant ces 3 dernières années d'errance. Vivants, morts, personnes en souffrance... L'histoire du vieux distributeur de journaux indépendant et la façon dont Kurosawa l'a porté à l'écran est particulièrement belle. Rien que pour cette partie du film, je suis tout de même contente de m'être déplacée en salle.
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