Virgin Suicides par Ligeia
Intentions sympas, crescendo assez bien mené à coup de moments kitchs, couleur et photographie maîtrisées à la perfection comme d'habitude, belles gueules, un peu de rock par çi par là, l'idée de l'époque choisie aussi paradoxale que personnelle.
Bon sang les filles comment dans les années 70 c'est possible de ne pas fuir de cette maison?C'est là que je ne comprend pas le choix de la défaite, de la fuite extrême finalement de ces petites nunuches, parce que éduquées comme ça, stupides mais sensibles.Coppola nous dit-elle de partir à toutes jambes?Elle qui se démarque finalement de son chèr père.
Monté en tragédie de format classique le film ne laisse pas entrevoir une seconde une sortie de secours laissant le spectateur se focaliser sur des moments qui comportent tous une dose de drame de la vie quotidienne.
Ce que j'ai préferé resterons les accessoirs chèrs à Coppola, acidulés de petite princesse reine du raffinement que nous retrouvons par exemple dans Marie-Antoinette, la verrerie,la nourriture, les étoffes, les drapés et autres arts décoratifs.
Au delà d'un oeil très flatté, le film m'a montré ses limites au bout de la première demi heure, mais ça fait bien "virgin" dans un titre.