C’est la première fois (à ma connaissance) qu’un film de zombies montre les débuts de l’infection et non bien après (28 jours plus tard, the walking dead), ne se concentre pas uniquement sur un groupe d’individus qui tentent de survivre (l’armée des morts), et où l’on voit l’armée tenter de combattre l’invasion zombie et surtout avec un point de vue mondial et des informations sur la situation dans d’autres pays.
Brad Pitt incarne un ancien agent de la CIA forcé de reprendre du service pour mettre sa famille à l’abri. Il doit tenter de trouver l’origine de l’infection et parvenir à trouver un antidote. Un périple qui l’amène à plusieurs endroits du monde, de la Corée à Jérusalem.
Des scènes d’action impressionnantes et haletantes, avec pas mal de suspens, et une musique de Muse aussi angoissante que le thème de 28 jours plus tard. Ce qui en fait d’ailleurs peut-être d’avantage un film d’action que de zombies. Point appréciable, le film rentre aussitôt dans le bain et s’enchaine sans temps morts. Les zombies sont redoutables, très rapides, débarquent en masse tels des grappes d’insectes que rien ne peut arrêter.
Le film présente plusieurs touches d’humour. Si elles provoquent le rire, elles ne s’intercalent pas toujours bien avec l’histoire et frôlent le ridicule… Comme la personne qui se tue toute seule en tombant !
L’introduction dérangeante (avec la musique de Muse !) dévoile plusieurs problèmes de l’humanité, pollution, réchauffement climatique, et l’infection, à l’origine la grippe aviaire, apparaît comme une conséquence et un dérèglement de nos modes de vie défectueux. Même si le reste du film ne retranscrit pas toute la critique géopolitique du livre, à ce que j’ai pu lire.
« World War Z » est donc d’avantage un film d’action efficace et sympathique qu’un film de zombie.