A nos corps dépendants
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Phénomène culturel au Japon dès sa sortie, on nous vend son réalisateur, Makoto Shinkai comme le digne successeur de Hayao Miyasaki, qui a pris sa retraite (ou non ?) au sein du studio d'animation Ghibli. D'un point de vue purement formel, il n'y a aucun doute. C'est bien un film Ghibli dont on reconnait bien le trait de ses personnages et de ses décors travaillés. Mais Shinkai n'est pas le seul réalisateur qui ai bénéficié de la charte graphique du studio, qui est en fait systématiquement appliquée à tout leurs films sauf quelques rares exceptions comme "Mes voisins les Yamada" ou "Le Conte de la princesse Kaguya". De continuité avec les fondateurs Miyasaki et Takahata, il n'y a guère que l'esprit des traditions japonaises se mélangeant à une histoire contemporaine qui reste fidèle...
Shinkai livre un film à l'esprit japonais plus moderne que d'habitude. Parvenant à mélanger dans son histoire le catastrophisme culturelle à la "Godzilla" ou "Akira" (peu courant chez Ghibli) et l'eau de rose romantique à la "Candy". Le tout sur une musique d'un groupe locale à succès, totalement inconnue hors de l'archipel du Japon. Le manga a donc tout pour cartonner au pays du soleil levant et surtout chez les ados. C'est beaucoup moins évident pour l'exportation... Attention, le scénario fantastique de fond est vraiment très bon et permet des rebondissements inattendus intéressants, mais Shinkai le traite vraiment à la "manga japonais". Et pas toujours avec finesse, à l'image de cette musique pop rock tapageuse du groupe Raswimps, à l'opposé du classicisme du compositeur habituel Joe Hisaishi. Le film est entrecoupé de séquences clipesques ou contemplatives pas toujours justifiées, ni justifiables et d'une fin romantique à rallonge d'une longueur interminaaaaable..... 1h46 de longueur, mais 2h15 ressentie. Pour une fois, on aurait bien aimé une version courte internationale...
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Créée
le 2 janv. 2017
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