Le bon Zack tourne chacun des potards propres à son style à fond les ballons. Si vous étiez fan de l’iconisation de ses protagonistes, véritables figure christiques déifiées à l’extrême par de longs travelings en contre plongée et baignées de ralentis, vous êtes ici chez vous. Un orgasme stylistique qui nous laisse cependant de marbre, surtout quand l’ensemble parait plus proche d’une publicité géante qui tend à gommer tout effet spectaculaire voulu parce que trop c’est trop. Un schéma cyclique apposant champ-contre champ et ralentis sur l’entièreté du film, ça commence à faire long pendant 4 heures. Rien ne dénote de ce style et l’effet escompté s’essouffle, ce qui pouvait passer pour des climax individuels devient ordinaire (la scène finale avec Flash perd toute saveur après nous avoir montré en long en large et en travers ses courses améliorées sans que cette dernière ne ressorte du lot un tant soit peu). D’autant plus que certains plans améliorés pour l’occasion, comprendre lessiver toute saturation du métrage pour harmoniser les teintes grisâtres chères à Snyder, démontrent de la hâte avec laquelle le studio a préparé sa nouvelle copie, 2600 plans numériques reconstitués, c’est Mission Impossible en terme de VFX.
Notre critique complète ici : https://linfotoutcourt.com/critique-zack-snyders-justice-league/