Camé et Léon
Il existe ces films qui vous happent physiquement, qui détiennent au fil des minutes une emprise machiavélique sur votre regard par rapport à l’image. A Beautiful Day fait partie de cette...
Par
le 6 nov. 2017
101 j'aime
4
Une bonne impression à la sortie de la salle, un bon moment passé durant la projection, mais avec pas mal de recul je ne peux que constater qu'il manque au film une certaine "identité". A Beautiful Day est un film intéressant, qui propose des partis pris de mise en scène assez couillus (le refus de la violence frontale, la mise en avant de moments faibles sur les moments "chocs", une filiation assumée avec Drive ou Old Boy). La mise en scène et la réalisation de Lynne Ramsay m'ont beaucoup fait penser à Nicolas Winding Refn, une sorte d'hybride entre un Drive et un Only God Forgives. Néanmoins, celle ci arrive à tirer son épingle du jeu grâce à un point de vue mi féminin mi masculin et la douceur teintée de brutalité d'un Joaquin Phoenix admirable. En fait, ce que A Beautiful Day a pour lui (You were never really here en version originale, bien meilleure cela dit, la version française du titre est horrible) c'est une sorte d'ambivalence, de subtilité qui lui permet de captiver le spectateur durant les 90 minutes. Malheureusement, il est difficile de le considérer autrement qu'un b
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films Sortis en 2017 et Vus en 2017
Créée
le 28 nov. 2017
Critique lue 195 fois
D'autres avis sur A Beautiful Day
Il existe ces films qui vous happent physiquement, qui détiennent au fil des minutes une emprise machiavélique sur votre regard par rapport à l’image. A Beautiful Day fait partie de cette...
Par
le 6 nov. 2017
101 j'aime
4
C'est un fantôme qui erre dans les rues, dans la nuit de Cincinatti. Sa démarche est lourde, sa silhouette épaisse. Il est hirsute, le regard parfois vide. Agité de traumas, comme l'image qui se...
le 6 nov. 2017
64 j'aime
14
Joe aime les marteaux. Les marteaux noirs en acier, avec écrit dessus "Made in Usa" en petites lettres blanches. Dans sa main, les marteaux paraissent petits. Les marteaux sont gros, aussi gros qu’un...
Par
le 9 nov. 2017
54 j'aime
4
Du même critique
Cet épisode spécial White Christmas est un cas d'école. Il met en exergue l'importance du comédien au sein d'une oeuvre audiovisuelle. J'en fais peut-être trop, mais en cours de visionnage, c'est ce...
le 20 nov. 2016
8 j'aime
1
Autant je reprocherai à ce livre son aspect dogmatique et le côté très "donneur de leçons" de John Truby, autant je ne peux que constater son utilité pour un jeune auteur qui souhaite...
le 28 nov. 2017
7 j'aime
4
The Neon Demon est un film que j'attendais particulièrement, étant fan du travail du réalisateur danois depuis ses débuts et extrêmement intéressé par le scénario, autant dire que mes attentes...
le 21 mai 2016
7 j'aime