Une oeuvre d’une violence inouïe qui cache un spleen romantique.

Après s’être fait remarquer avec son terrifiant drame familial 2 soeurs (2003) et juste avant d’atteindre la consécration avec le thriller J'ai rencontré le diable (2010), Jee-woon Kim s’essayait pour la première fois au thriller et au film de gangsters.


A Bittersweet Life (2005) n’est pas seulement un film de vengeance à l’ultra violence, car derrière tout cet acharnement, se cache un spleen romantique.


La mise en scène y est clairement bluffante, entre les gunfights endiablés et les scènes de bagarre chorégraphiées, voir millimétrées, on en perd pas une miette.


Et malgré toute cette violence, on s’étonne de constater à quel point Jee-woon Kim y a égrainé ici et là, une pointe de poésie et de mélancolie, sublimée par une B.O qui ne cesse de nous envouter.


Une oeuvre d’une violence inouïe, un film noir, des scènes de violences dévastatrices, qui rappellent l’un des films extrême de Park Chan-wook, Old Boy (2004). Décidément, le cinéma sud-coréen ne cesse de nous surprendre !


(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2020)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

Créée

le 31 mai 2020

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RENGER

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