La veille de Noël, alors que tout le monde achève ses préparatifs pour la grande fête, l’avare Ebenezer Scrooge (Reginald Owen) râle encore et toujours contre tous ces gens qui préfèrent faire la fête au lieu de gagner leur vie. Mais alors qu’il rentre chez lui pour se cloîtrer loin de toute cette joie qui l’insupporte, Scrooge rencontre le fantôme de son défunt associé Marley (Leo G. Caroll), qui vient lui demander des comptes pour sa conduite égoïste, et lui annoncer que dans la nuit, trois fantômes viendront le visiter, afin de tenter de lui éviter la damnation éternelle que son avarice et son égoïsme lui mériteraient…


On ne présente plus le grand classique de Charles Dickens, qu’on a vu être décliné de très nombreuses fois au cinéma, avec plus ou moins bon goût, de Mickey à Robert Zemeckis en passant par les Muppets et même Barbie.
Produite par Joseph Mankiewicz, la version d’Edwin Marin est sans nul doute une des plus classiques et des plus fidèles au récit original, transposant à merveille l’atmosphère envoûtante du conte à l’écran. Minimisant au maximum ses effets spéciaux, le film de Marin se trouve dès lors revêtu de cette chape d’intemporalité qui caractérise les grands classiques, et se revoit aujourd’hui avec infiniment de plaisir, d’autant que la mise en scène, elle, s’avère aussi fluide qu’efficace. En outre, le film est porté par un casting de choix, et même si le nom des acteurs a quelque peu sombré dans l’oubli pour le spectateur d’aujourd’hui, on apprécie grandement les prestations de chacun, particulièrement les excellents Reginald Owen et Gene Lockhart, diablement attachants.
Ainsi, qu'on soit un spectateur du XXe ou du XXIe siècle, c’est à n’en pas douter avec le même enthousiasme que l’on goûte un récit bourré de joie et d’émotion communicatives dont on sort, qu’on le veuille ou non, avec un immense sourire sur les lèvres et une étrange volonté de faire le bien autour de nous…

Tonto
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Ces pépites injustement oubliées, Les meilleurs films de Noël, Calendrier de l'avent cinématographique 2017 et Les meilleurs films de 1938

Créée

le 4 déc. 2017

Critique lue 492 fois

6 j'aime

12 commentaires

Tonto

Écrit par

Critique lue 492 fois

6
12

D'autres avis sur A Christmas Carol

A Christmas Carol
m-claudine1
10

La plus belle adaptation du roman de Dickens !

Dans l'atmosphère morose qui qualifie la fin d'une année bien difficile, il semble plus que jamais nécessaire de garder l'esprit de Noël, malgré la vision de nos villes où les décorations ont presque...

le 26 déc. 2020

15 j'aime

8

A Christmas Carol
Tonto
8

Les comptes de Noël

La veille de Noël, alors que tout le monde achève ses préparatifs pour la grande fête, l’avare Ebenezer Scrooge (Reginald Owen) râle encore et toujours contre tous ces gens qui préfèrent faire la...

le 4 déc. 2017

6 j'aime

12

A Christmas Carol
MalevolentReviews
8

Un (Bon) Cantique de Noël

Deuxième long-métrage à adapter le fameux "Chant de Noël" de Charles Dickens et première américaine, cette version MGM réalisée par le prolifique Edwin L. Marin s'avère être l'une des plus réussies...

le 29 déc. 2020

2 j'aime

2

Du même critique

Solo - A Star Wars Story
Tonto
8

Mémoires d'un Han

Dans les méandres de la planète Corellia, où la population a été asservie aux ordres de l’Aube écarlate, organisation au service de l’Empire, un jeune homme, Han (Alden Ehrenreich) tente de s’évader...

le 24 mai 2018

79 j'aime

32

Hostiles
Tonto
9

La fantastique chevauchée

1892, Nouveau-Mexique. Vétéran respecté de l’armée américaine, le capitaine Joseph Blocker (Christian Bale) se voit donner l’ordre de raccompagner le chef cheyenne Yellow Hawk (Wes Studi), en train...

le 20 mars 2018

78 j'aime

15