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Ce qui reste
Un simple drap pour raconter une histoire de fantôme. Comme si nous étions revenus à l'âge de l'enfance. Mais une histoire comme aucune autre. C'est une histoire sur ce qui reste. Comme la lumière...
le 10 janv. 2018
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Si vous en avez marre de la mer,
ou de la montagne, mourrez. Et faites le fantôme dépressif alors que les années passent, s'entremêlent, avec en fond sonore de la musique ressemblant de loin à Björk ou Sigur Ros, alors qu'on n'est même pas en Islande mais que la maison filmée comme quasiment le seul décor, lieu de vie des personnages refile un bourdon d'amplitude 9 sur l'échelle de Cioran. Triste comme un chat aimé mort, ou un chien qu'on enterre, ou comme un enfant qui grandit mal, ou comme le souvenir de tout ce qui aurait pu être mais qui n'est pas. Dédicace à tous les lieux à la con où l'on fait l'erreur de s'installer, et où l'on s'incruste quand même telle une moule, trop fatiguée pour bouger, préférant souffrir sur place, plutôt qu'encore une fois faire un pari sur un futur qui, ne l'oubliez pas, peut être annulé à tout moment, zzzzzzip !
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il y a 6 jours
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