Cet second représentant d'un hommage du FFCP au comédien Koo Bong-seo est une comédie de travestissement, genre assez populaire à l'époque et dans lequel l'acteur officia avec un certain succès semble-t-il. En comparaison avec Gentleman in his only suit, on subit une grosse baisse qualitative pour un réalisation pour ainsi dire inexistante se contentant de filmer les acteurs. Point.
Le rythme et l'intérêt baissent donc fortement d'autant que les décors (intérieurs) manquent de variété et qu'on revient toujours au même lieux. Il reste donc les comédiens qui se déchaînent ici sans grande finesse mais avec une réelle générosité. Koo Bong-seo se fait d'ailleurs voler la vedette par un autre poids lourd du box-office Heo Chang-kang qui cabotine délicieusement.
L'humour n'est vraiment pas d'une grande subtilité et repose sur des situations de vaudeville sans grande originalité : la nouvelle Gisaeng fera chavirer la tête des habitués dont le patron indélicat qui sera ridiculisé à plusieurs reprises, les épouses trompées se révoltent, la soeur du héros est fiancée au fils de son "ennemi"...
Excepté la fin qui sous-entend une possible homosexualité, ça demeure très prévisible mais les comédiens jouent le jeu à fond et quelques moments décrochent quelques sourires, voire même rires comme Koo Bong-seo en jupe du dimanche.
Faut être indulgent cela dit, même si, j'aime bien la possibilité de découvrir des titres moins nobles et prestigieux et se faire une idée des divertissements prisés du public à cette période.