Acide : Michal est séparé d'Elise, et ils se partagent la garde de Selma. Lors que des pluies 1000 fois trop acides arrivent, ils devront se supporter pour sauver leur fille et fuir cette catastrophe.
Mouif... Initialement un court-métrage, Acide est devenu un long métrage, avec la profondeur d'un court. Ce que l'on peut pardonner sur un film de quelques minutes est moins acceptable sur 1h40.
Le film ne s'inscrit pas dans le temps. Ici, tout tient en une journée : il pleut (beaucoup, mais bon), ce qui suffit à faire tomber des toitures, à transformer des fleuves énormes en bain d'acide instantanément, à faire fondre des pare-chocs de voiture... Mais les pneus, c'est ok. Si l'utilisation d'une catastrophe climatique est une bonne idée, elle doit s'inscrire ici dans un certain temps pour rester crédible un minimum. Là, il est difficile d'entrer dedans et d'y croire.
Just Philippot sait y faire avec une caméra pourtant. Il nous l'a montré dans La nuée. Et quelques scènes valent le coup d’œil, mais ici il choisi de nous présenter que des scènes de vie attendues, et on doit se coltiner la gosse qui ne prend que des décisions stupides.
Le problème vient clairement d'un scénario peu abouti, et de personnages assez mal écrits.
Dommage, car il y avait matière, avec les catastrophes climatiques, d'avoir un thriller palpitant, mais là, Philippot passe à côté.