Toi, dans ton pull-over rouge comme à Paris-Texas, emportée par des quintes de blues sanguinolentes, tu cueilles un bouquet de soucis et tu vas mourir.
Moi, dans ma cotte de mailles à partir, mon plastron de larmes amères, con cassé dans ma boîte, j'ai refusé de vivre.
Toi, tu es droite et fière quand moi je crois savoir.
Toi tu n'as peur de rien, tu brilles comme un soleil, tandis que je me terre en sous-sol, aux enfers.
Toi, tu es une particule élémentaire, une qui tourbillone fort et qui devrait pas disparaître.
Moi, j'attendais plus rien des ritournelles du palpitant, j'en étais pile à rien faire d'autre que compter les heures qu'il me reste.
Et puis te voilà, princesse, déposée, juste là rien que pour moi.
Je donnerai toutes les Alice de Tom Waits, toutes les mascarades à ricocher de rades en rades juste pour boire une fois à tes lèvres.
Juste une.
Il croyait quoi Lui, là-haut ?
Franchement.
Nous séparer, toi et moi, et croire, même un instant, qu'on ne se retrouverait pas ?
Aaaah Dieu.
Quel Con.
La bise.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 22 oct. 2020
Critique lue 4.2K fois
83 j'aime
7 commentaires
D'autres avis sur Adieu les cons
Dans un monde ravagé par le Covid-19 je pense qu'il faut se faire plaisir au quotidien et une avant-première du dernier film de Dupontel tombait à point nommé. Je savais à peu près à quoi m'attendre...
Par
le 6 juil. 2020
115 j'aime
12
Le nihilisme décomplexé des premiers films de Dupontel a totalement laissé la place à l'humanisme généreux, mais pour voir une œuvre aussi sombre et aussi désespérée (on a envie de dire réaliste dans...
Par
le 21 oct. 2020
108 j'aime
8
Le film n’est pas mauvais, Dupontel a clairement un savoir faire et une patte artistique qui lui sont désormais propres, c’est indéniable. Mais dans ce métrage et cette histoire, il y a un côté un...
Par
le 12 oct. 2020
92 j'aime
7
Du même critique
J'adore "Retour vers le futur" et j'adore le couscous. C'est pas faute d'en avoir mangé, mais j'adore, ça me ramène à une autre époque, une époque où j'avais empruntée la VHS à Stéphane Renouf -...
Par
le 22 mai 2013
204 j'aime
32
2027, un monde où les enfants ne naissent plus, comme une malédiction du Tout-Puissant, un courroux divin. Un monde qui s'écroule sous les coups des intégrismes de tous poils, où seule, la Grande...
Par
le 26 juil. 2013
194 j'aime
36
Welcome to Hope. Ses lacs, ses montagnes et Will Teasle son Shérif. Plutôt facile de faire régner l'ordre par ici, serrer des pognes et éviter les embrouilles. Par exemple, escorter cet intrus, ce...
Par
le 13 mai 2013
181 j'aime
46
