Un encaisseur de banque est aussi inventeur à ses heures perdues. Il essaie de vendre un modèle de patin à moteur à son patron. Deuxième film réalisé par Fernandel sous l'Occupation, toujours pour la Continental. L'origine boulevardière du scénario est patent et même le travail d'écriture d'Aurenche ne permet pas de l'oublier. L'histoire est absurde mais rythmée, toute entière dévolue à la faconde de Fernandel qui n'en rajoute pas. Se retrouvent à ses côtés le suave Jean Tissier, la piquante Paulette Dubost et l'incompréhensible Gabriello. C'est ma foi moins pire que ce à quoi on pouvait s'attendre d'autant que le film ne dure qu'un peu plus d'une heure et dix minutes. Comme sur des roulettes, ou presque, avec une invention qui n'est pas éloignée des engins électriques que l'on voit désormais évoluer dans les grandes villes, au grand dam des simples piétons.