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Messe Noire
Slasher pré-"Halloween" tombé dans un oubli quasi-total, "Alice Sweet Alice" (aussi connu sous une pléiade d'autres titres) est un film assez étrange. Il n'est ni expérimental ni unique en son genre,...
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le 19 août 2014
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Au milieu du Giallo, au début du Slasher.
Alice, sweet Alice - Alice, douce Alice - Communion sanglante
D’après le Wiki d’Alfred Sole, Alice, douce Alice est sa première réalisation. Il fera ensuite un drame zoophilo-érotique (Tanya’s Island) et une comédie burlesco-horrifique (Pandemonium), avant de devenir chef déco !
Autant dire qu’Alfred semble être un touche à tout, et Alice, douce Alice a cette touche d’inexpérimentation qui vire délicieusement vers l’expérimental. En résulte un film d’horreur qui se permet de casser les codes en tanguant, avec réussite, vers le drame sentimental à la construction riche en suspens et mystères.
Alice, douce Alice est à ranger dans l’onglet « Enfants tueurs » du genre film d’horreur. Il emprunte franchement au Giallo, pourtant un genre principalement européen qui est à son apogée productive en cette année 1976 : armes blanches, tueur masqué, poupées, religion, fétichisme, perversion… On reconnaîtra d’ailleurs un peu du Ne vous retournez pas, sorti 3 ans auparavant.
Mais sa connivence avec le Slasher est plus intéressante, car seul Black Christmas est sorti en 1974, et que le start-upper Halloween ne viendra que 2 ans après. « La nuit des masques » sous-titre le titre français de ce dernier, et le masque d’Alice reste à mon goût un des plus flippants, apportant à toutes ses séquences une sensation malaisante !
Des personnages bien écrits (la tata sévère et hystérique, ou le voisin pédophile super obèse sont parfaits), servis par une interprétation plus que crédible, aident cette histoire complexe à nous laisser se faire balader dans ce thriller horrifique atypique, avec plaisir et surprises.
LA MUSIQUE :
Comptines sous voix féminine soupirante, violons distordus sur piano mélodique, orgues religieux.
Pas très productif dans la musique de films, Stephen Lawrence s’est contenté de composer, avec brio, un score très classique pour l’époque, emprunté à Bernard Herrmann (surtout Psychose), Pino Donaggio, et Jerry Goldsmith. Bref, parfait pour compléter sa collection du genre, même si on peut regretter l’absence d’un thème fort.
LES ANECDOTES :
Premier film de Brooke Shields.
Les 2 autres films de Sole sont devenus cultes aussi. A voir !?
Paula Sheppard, qui joue Alice, n’a fait qu’un autre film apparemment culte aussi : Liquid Sky. A voir !?
8
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Créée
le 1 oct. 2021
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