Je sais bien que c'est du téléfilm basique de deuxième partie de soirée pour spectateur endormi. Mais j'aime bien ce que fait Jesse V. Johnson notamment ses dernières collaborations avec Scott Adkins. Donc, il fallait que j'en passe par là.
Il m'a fallu un moment pour comprendre qui était qui parmi les extraterrestres et les humains et qui combattait qui et pourquoi. Le pourquoi n'est pas tellement explicite, d'ailleurs. Billy Zane reste évasif, quant à l'envahissement de la Terre, auprès du savant fou auteur du portail dimensionnel : "parce que c'est accueillant ici". Tu parles. On ne voit que des motels avec de gros camionneurs en train de se sustenter, des forêts, de temps en temps une usine désaffectée.
Et ces E.T, ils ont beau venir d'une autre planète, ça reste des combattants d'arts martiaux menés par une bimbo se sentant obligée de prendre à chaque fois qu'on la voit les gestes, la démarche, les mimiques d'une top-modèle. J'ai quand même aimé parce qu'il y a Mark Dacascos flanqué d'une jeune serveuse tombant amoureuse de lui dès le premier regard. Leur relation est sympathique dans sa naïveté tant la jeune fille ne semble pas plus étonnée que ça de le voir faire des étincelles toutes pourries quand il est blessé ou quand il lui explique les raisons de sa présence.
Malgré des effets spéciaux accusant vingt ans de retard, j'ai dégusté avec plaisir ce petit produit de science-fiction/action proposant deux/trois belles scènes de combat, des jolies filles et un Mark Dacascos en mode sous-Terminator du pauvre alignant une série Z de plus au compteur.