Alien: Romulus
Note importante, cette septième entrée de la saga Alien se situe entre les événements de ‘’ Alien, Le Huitième Passager’’ et ‘’Aliens’’.
Alors qu’une station spatiale abandonnée entre soudainement dans l'orbite d’une colonie de la Compagnie Weyland-Yutani. Un groupe d’ouvrier décide de saisir cette occasion pour y récupérer du matériel dans l’espoir de quitter le monde hostile dans lequel ils vivent. Toutefois ce qui devait être qu’une simple opération de récupération va prendre une tournure sinistre quand des xénomorphes vont être découvert à bord…
D’emblée on peut le dire, la franchise est de nouveau sur les rails. Mais quel renouveau pour cette saga en perte de vitesse depuis le ‘’ Prometheus’’ de Ridley Scott (Certains diront que le déclin avait commencé avec Alien 4, mais bon.)! En quoi ce Romulus excelle-t-il? Tout simplement en revenant à ce qui faisait la substance de la trilogie originale. Le long-métrage se veut d’ailleurs une sorte de mixte entre les deux premier opus. À la fois un huis clos horrifique et un récit d’action remplit de tension.
En ça, le réalisateur Fede Álvarez a fait un travail exemplaire pour recréer l’esthétisme et l’ambiance de ces prédécesseurs. On n’a pas de mal à croire que ce récit se déroule entre Alien 1 et 2. En revanche on est loin d’un simple calquage, Álvarez réussi à y apporter sa propre vision. Le xénomorphe a rarement été aussi terrifiant sur grand écran c’est pour dire.
Ce n’est pas tout puisqu’il met de l’avant des personnages intéressant à suivre. Évidemment on a l’héroïne principale Rain incarnée Cailee Spaeny. Cette dernière démontre ici que c’est une actrice à surveiller à Hollywood. Ce qui fait entre-autre la force de son personnage est sa relation fraternel avec son androïde/frère Andy joué par David Jonsson. Celui-ci est tout aussi solide que Spaeny dans son rôle. Il arrive à être autant attachant que déconcertant. De-là, on peut dire que ce duo contribue à apporter son lot d’émotions au récit. D’abord quand ils sont ensemble, mais surtout quand ils doivent se confronter au reste de la bande hétéroclite qu’on suit.
Après oui il est vrai que ce ‘’Romulus’’ emprunte des éléments de ces prédécesseurs et on sent que Ridley Scott qui est producteur ici a eu son mots à dire sur certains points du long-métrage. En effet, le long-métrage prend en compte l’opus ‘’Prometheus’’ dans sa diégèse. Ce qui s’avère être un jolie soucis du détail, je ne vais pas dire le contraire. En revanche, ça reste quand même déconcertant comme partie prit, on ne va pas ce le cacher.
Et oui le dénouement fait redite, mais j’ai envie de dire dans le bon sens du terme. Álvarez a voulu faire un Alien dans la plus pure tradition du genre et c’est mission accomplis en mon sens. Aurait-il pu prendre plus de risques niveau narration, assurément. Mais le résultat final est plus que satisfaisant alors, on peut y pardonner cette faiblesse.
En somme, cet ‘’Alien: Romulus’’ relance la saga de la plus belle des manières. Il est vrai qu’il ne contribue pas vraiment à faire progresser la saga comme ces aînés ‘’Prometheus’’ et ‘’Alien : Covenant’’ cherchaient à le faire. Mais il apporte quand même sa pierre à l’édifice quoi qu’on en dise. À voir sans l’ombre d’un doute qu’on soit fan ou néophyte de la saga!
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